Photo de tournage
 
 
 
 
Les commentaires sont de Didier Griselain
 
Sur la photo, apparaît dans le fond à droite la mention “Grand théâtre Dambreval”.
Bernard Farrel, fils de Françoise Rosay, debout derrière celle-ci et à côté de Georges Vaglio.
Jean Lanier, comédien, assis juste à droite de Raymond Cordy (assis avec une pipe et le chien)
Paulette Laurent, comédienne, debout à droite d’André Claveau (debout avec un imperméable au centre de la photo)

Par ailleurs, j’ai vérifié mes notes établies d’après le générique du film. Il est inscrit les informations suivantes :

Ingénieur du son Clément
Assisté de Vaglio et G. Bertola

 
 
Le film :
 

LES VAGABONDS DU RÊVE

 

               Réalisation : Charles-Félix Tavano. Assistant réalisateur : Louis-Albert Pascal. Scénario : Maurice Hiléro & Lucien Vittet. Adaptation : Jean Faurez. Arrangements du scénario : Jean Pariny. Dialogue : Maurice Clavel. Photographie : Raymond Clunie. Décors : Claude Bouxin. Costumes : Majo Brandley. Musique et couplets : Varel & Bailly. Son : Georges Clément. Montage : Georges Arnstam. Production : Paris-Nice Productions & Océans Films. Directeur de production : René Bianco. Tournage : 17 janvier-fin mars 1949 Durée : 87mm. Sortie à Paris : 5 août 1949. Interprétation : Françoise Rosay (Mireille), Colette Darfeuil (l'amie de Roger), Hélène Garaud (Marianne), Paulette Laurent (Claudine), André Claveau (Jean Provence), Raymond Cordy (Le Galoupe), Jacques Famery (Roger), René Génin (Hector), Jean Lanier (Dalcourt), Jean Mercury (Alex), Bernard Farrel (Pierre Cartier).

 

               NOTES : Tournage dans la région niçoise grâce aux studios mobiles de France / Premier titre : Les comédiens errants / André Claveau interprète quatre chansons ("Les vagabonds du rêve", "Ma gosse, ma chérie", "Laissez-moi mon amour", "Chanson à la diable") et Paulette Laurent une seule ("Mon bonheur").

 

               Depuis cent cinquante ans, le Théâtre ambulant Dambreval va de ville en ville pour jouer les grands mélodrames du répertoire. Mireille, femme énergique en est l'actuelle directrice. Avec courage et dignité, elle affronte les coups durs et les difficultés financières.

               L'arrivée dans la troupe du musicien Jean Provence égaye quelque peu le quotidien, mais Mireille, farouchement fidèle à la tradition, n'en demeure pas moins sourde aux suggestions de celui-ci. La forte concurrence qu'exercent la radio, le cinéma et même les autres théâtres ambulants, au répertoire moins désuet, prive peu à peu le Théâtre Dambreval de ses derniers spectateurs...

               Un soir de violent orage, le vent arrache la bâche de la toiture du théâtre. Mireille sort sous la pluie battante pour évaluer les dégâts et trouve la mort, écrasée par la chute d'une poutre. Elle s'éteint en murmurant : "Mon théâtre!".

 

Didier Griselain